5. Lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants
Plus de la moitié des femmes victimes de meurtre dans l’UE sont tuées par un partenaire sexuel ou un membre de leur famille. 3 500 décès par an sont liés aux violences familiales dans l’Union, soit plus de neuf par jour. Et ces estimations sont sous-évaluées, car l’écart entre les violences déclarées et réelles est immense.
Ouvrir une ligne de communication européenne sur les violences faites aux femmes pour qu’un seul numéro serve, sur le modèle du 112 pour la police ou du 116 000 pour signaler les disparitions d’enfants.
Permettre au maximum un rapatriement d’urgence en France en cas de violences au sein d’un foyer. Proposer une harmonisation des législations européennes en ce sens.
Ouvrir des cellules de soutien psychologique pour les survivantes et survivants d’agressions en ligne ou de harcèlement à l’étranger, en français, à l’image du dispositif The Sorority.
Proposer de créer une commission spéciale pour les familles européennes, composées de parents de nationalités différentes dans l’UE, pour défendre les droits des Françaises et Français de l’étranger et de leur famille. En cas de conflits sur des affaires familiales, celle-ci pourrait être saisie par l’un des parents pour avoir un arbitrage plus juste sur des sujets comme la garde des enfants.