Municipales Lille

Fin 2019, LilleVerte2020 a proposé à Volt de rejoindre leur alliance de partis pour les élections municipales. Depuis lors, nous avons travaillé en étroite collaboration, en ajoutant nos idées à notre programme commun et en faisant campagne ensemble. Vous pouvez trouver beaucoup de nos idées dans le programme commun créé par l'EELV, Génération.s, Génération Écologie, Diem25 et nous.

2021-03-04 - Municipales à Lille: les recours des rivaux d'Aubry rejetés

Le tribunal administratif de Lille a rejeté jeudi les recours formés par les deux rivaux, écologiste et LREM, de Martine Aubry (PS) qui contestaient le résultat des dernières municipales de Lille l'ayant reconduite, a-t-on appris auprès de la majorité municipale et de l'avocate d'une requérante.

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2020-06-28 - Second tour des municipales : à Lille, Martine Aubry l'emporte de 227 voix

La maire socialiste de Lille Martine Aubry l'a emporté dimanche au second tour des élections municipales d'une courte tête, en devançant « de 227 voix » son concurrent écologiste Stéphane Baly.

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2020-06-17 - Stéphane Baly, l’écologiste qui vient défier Aubry à Lille

Fort de ses bons scores au premier tour, le candidat d’une liste d’alliance entre EELV, Génération. s, Volt, Génération écologie et Diem25 pourrait bien remporter la mairie.

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2020-06-17 - Sondage municipales à Lille : Martine Aubry et Stéphane Baly au coude-à-coude !

Dans la dernière ligne droite, ils sont au coude-à-coude. Martine Aubry, maire (PS) sortante, et son concurrent Stéphane Baly (EELV) sont donnés respectivement à 39 et 37 % d’intentions de vote d’après le sondage exclusif IFOP réalisé pour La Voix du Nord. Autant dire que tout est encore possible, lors de la triangulaire du 28 juin. C’est déjà historique.

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2020-05-30 - Municipales 2020 à Lille : les Verts et Martine Aubry ne feront pas alliance

La nouvelle est tombée ce samedi 30 mai 2020. Martine Aubry, maire sortante candidate (PS) à la mairie de Lille (Nord) en 2020 et Stéphane Baly (EELV) ne feront pas front ensemble.

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2020-03-15 - Résultats des municipales à Lille : Martine Aubry sous la pression des Verts

Arrivée en tête, la maire sortante se dirige vers un quatrième mandat. Mais elle devra composer avec les écologistes, très bien placés et également courtisés par la République en Marche.

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2020-01-18 - Voter à Lille : un site propose un guide en huit langues

Volt, mouvement européen embarqué dans la campagne aux côtés des Verts de Stéphane Baly, a mis en ligne une page permettant de connaître les critères requis et les démarches à réaliser pour voter à Lille. Traduite en huit langues, pour faciliter l’inscription sur les listes des citoyens de l’Union européenne éligibles.

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2019-18-12 - Municipales à Lille: les écologistes dévoilent leurs alliances

C’est au tour de Génération.s, DiEM25 et Volt de rejoindre Lille verte. La liste écologiste emmenée par Stéphane Baly, conseiller municipal EELV, qui entend bien incarner le leadership à gauche.

Municipales Lyon

Pendant les municipales 2020, Volt s'est associé avec 100% Citoyens et a participé aux élections municipales et métropolitaines à Lyon. Emilien Oumehdi, Grégory Plasse et Guillaume Noyer sur des listes à Villeurbanne et dans le 3ème arrondissement de Lyon. Les deux mouvements s'accordent pour transformer Lyon en 10 idées imaginés par 100% citoyens : 

  1. Une gouvernance moderne (exemplarité des élus, implication et transparence sur l'utilisation des fonds publics). Pas de cumul des mandats; indemnités conditionnées à la présence au conseil municipal ou métropolitain; transparence sur l'utilisation de l'argent public (frais de représentation, déplacements, etc), confier le suivi des marchés publics à l'opposition.

  2. Education : proposition d'un nouveau rythme scolaire, d'activités périscolaires gratuites avec des contenus plus riches, mobiliser plus souvent les talents de tous secteurs pour les faire intervenir auprès des enfants.

  3. Emploi/Insertion : toutes les personnes recevant le RSA peuvent cumuler l'allocation avec les salaires des emplois (souvent temporaires) qu'elles trouveront, 

  4. Environnement : Mieux trier et mieux recycler, récompenser/rémunérer le geste de tri grâce à des poubelles intelligentes installés dans les grandes surfaces, copropriétés et espaces publics, récompense en bons d'achat. Se donner l'ambition/objectif de recycler 100% des déchets et de réduire le volume global de nos déchets.

  5. Fiscalité/action publique : ne pas augmenter les impôts sauf si les comptes actuels ne sont pas sincères. Transparence sur les dépenses et le budget.

  6. Logement : favoriser les nouveaux modes de construction plus respectueux de l'environnement, sortir du 100% béton, utiliser la construction modulaire ou bois. Favoriser le co-housing, habitat intergénérationnel.

  7. Mobilité : Favoriser les lieux de télétravail/coworking autour de Lyon, réduire le nombre de trajets domicile-travail. défi pour les employeurs d'économiser des kilomètres en télétravaillant. Stop aux métros + trams systématiques, test de nouvelles infrastructures plus économes à long terme et intégrant production d'énergies renouvelables, notamment aérotram/téléphériques.

  8. Urbanisme : végétalisation des façades, suppression des enrobés et bitumes, recyclage du plastique pour créations de routes perméables, collecte des eaux pluviales, peinture des toitures des bâtiments publics en blanc (réduction des dépenses d'énergie, températures modérées en cas de forte chaleur)

  9. Economie : Pour la ville et la métropole utiliser les partenariats d'innovation pour que les entreprises innovantes puissent proposer leur solution et les expérimenter avec l'agglomération.

  10. Sécurité : faire la transparence sur la réalité des dépôts de plaintes, pas d'informations fiables et publiques aujourd'hui. Organiser les ressources, impliquer les habitants dans la prévention des incivilités, donner la possibilité de porter plainte sur le lieu du délit. Utiliser la vidéosurveillance existante pour fluidifier la circulation et identifier les incidents voiries. Rénover les bâtiments et améliorer les conditions de travail des forces de police.

Municipales Paris IXème

Mobilité

L’objectif de l’actuelle municipalité est bon : diminuer la place de la voiture dans Paris et privilégier les mobilités douces. Mais la méthode est déplorable : on traite les citoyens par le mépris, en les laissant sans solution, dans des embarras de voitures inextricables, au milieu de chantiers vides bouchant les rues sans que rien ne semble s’y passer. Le niveau d’agressivité générale n’a jamais été aussi élevé. Les gens n’en peuvent plus. 

De plus, les grèves de décembre-janvier ont eu un effet déplorable, poussant des Parisiens qui avaient abandonné depuis longtemps leur voiture pour les trajets intra-muros à la reprendre : si on veut que les Parisiens et les visiteurs ne circulent pas dans Paris en voiture, il faut pouvoir leur proposer un réseau de transport en commun fiable et de qualité !

Et il faut penser global, non pas à l’échelle du quartier, de l’arrondissement ou de Paris mais de toute la région : la piétonnisation ne doit pas être un caprice de bobo égoïste. Elle doit se faire en concertation avec les autres villes, avec la vision du Grand Paris. Comme toujours avec Volt, penser aux gens, concerter et trouver des solutions avant d’agir !

  1. Fiabiliser et augmenter la capacité des transports en commun en accélérant l’automatisation des lignes de métro et en faisant pression au niveau national pour que les transports publics soient considérés comme un service public essentiel, au même titre que les hôpitaux et la police…. et en tirer les conséquences en termes de puissance publique pour l’aménagement du territoire et de limitation du droit de grève (comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays d’Europe). 

  1. Sécuriser l’utilisation des mobilités douces en améliorant l’état de la voirie et en développant des voies protégées tout au long des parcours. Cela suppose d'étendre le plan vélo et de créer des parkings sécurisés pour encourager l’utilisation du vélo en dehors de l’hyper centre de Paris. Etendre le remboursement de 50% du pass Navigo aux salariés qui se déplacent vert et rendre obligatoire de prévoir une solution de parking pour les vélos dans les entreprises de plus de 300 salariés dans Paris. 

  1. Accompagner les parisiens vers une transition : parce que les parisiens et parisiennes sont amenés à se déplacer dans des endroits non desservis par les transports en commun et parce que les non Parisiens habitant dans ces zones non desservies doivent pouvoir venir à Paris, sans ajouter aux encombrements de circulation, il faut permettre aux automobilistes de se garer facilement à l'extérieur de Paris. Pour ce faire, nous proposons d'aménager de grands parkings aux portes, à côté des stations de métro/tram, avec des tarifs peu onéreux et des billets combinés parking/transports en commun. Ensuite, mettre en place un abonnement payant pour tout véhicule à moteur thermique souhaitant accéder à Paris (avec un tarif dépendant des émissions de CO2 dudit véhicule) et interdire purement et simplement les SUV, des véhicules qui ne sont pas du tout adaptés au déplacement urbain et représentent un danger pour les piétons.

  1. Rendre la logistique du dernier kilomètre et le transport de personnes totalement propres. Pour ce faire, développer des plateformes logistiques de transbordement vers des véhicules légers et propres aux portes de Paris pour bannir les camions de grand tonnage dans la ville et accompagner la transition des professionnels (livreurs, chauffeurs, artisans, etc.) vers des solutions de mobilité plus propres (véhicules électriques, vélos-cargos, etc.)

  1. Diminuer le trafic à la racine en agissant auprès des entreprises de Paris pour encourager le télé-travail dans tous les cas où cela est possible (de manière encadrée et avec des mesures prises pour éviter l’isolement et la discrimination des salariés en télétravail)

Environment

Les parisiens et parisiennes vont se retrouver de plus en plus confrontés aux conséquences du réchauffement climatique. Les températures élevées vont rendre Paris invivable plusieurs semaines dans l’année et les pics de pollution vont se multiplier. Paris doit réduire son empreinte carbone et protéger les habitants contre les conséquences du réchauffement climatique

  1. Agir au niveau des co-propriétés pour améliorer l’empreinte carbone de l’habitat privé : généraliser le raccordement au CPCU (chauffage urbain), beaucoup moins émetteur de gaz à effet de serre que les chaudières individuelles ou collectives des immeubles. Développer également des solutions de climatisation urbaine type Climespace (une filiale d'Engie, qui gère une "climatisation" collective à base d'eau, en exploitant les eaux de la Seine pour refroidir des bâtiments ouverts au public) afin d'éviter que les particuliers s'équipent massivement en climatiseurs individuels. Mais aussi, isolation, changement des fenêtres, thermostats de régulation du chauffage, recharges pour véhicules électriques dans les parkings privés : Volt propose que la Mairie accompagne les copropriétés dans la transition par la négociation de tarifs réduits avec les entreprises, des financements adaptés et la nomination d’un référent qui participera également aux réunions de copropriétés.

  1. Aménager les rues parisiennes pour favoriser la fraîcheur et la réduction de l’empreinte carbone. Repeindre le sol en couleur claire/adopter de nouveaux revêtements de rues et trottoirs de couleur claire (déjà en place dans certains quartiers de Los Angeles avec des réductions de température de 6°C !). Végétaliser tous les espaces non dédiés à la circulation (places, toits plats, etc.)

  1. Une ville propre et des déchets correctement gérés : Augmenter les contrôles et les amendes pour les mégots sur la voie publique et obliger les fabricants de tabac à distribuer à tous des cendriers portatifs (comme sur les plages). Faciliter la gestion du compost : fourniture de bacs à compost dans les immeubles (où cela est possible) et ramassage journalier du compost. Répartir correctement le budget supplémentaire de masse salariale approuvé dans les dernières années pour plus d’agents de propreté dans les rues ! 

Logement

3.000 € le mètre carré en 2000, 6.000 € en 2008 et 10.000 € en 2019 : les prix de l’immobilier explosent à Paris ! C’est également le cas des loyers.

Paris perd environ 11-12.000 habitants par an depuis 2011 (-0.5% par an alors que la France gagne 0.5% d’habitants par an). Et les appartements libérés ne sont pas occupés en résidence principale : pieds-à-terre et Airbnb.

Il faut permettre aux Parisiens de se loger à prix décent.

  1. Augmenter le parc de logements parisiens disponibles à l’occupation en résidence principale. Limiter le nombre de nuits autorisées en Airbnb à 90 par an dans tout Paris (et pas seulement dans les arrondissements centraux) pour revenir au principe de base d’Airbnb : des habitants qui s’absentent quelques temps et louent leur appartement pendant leur absence. Les locations de tourisme à plein temps seront autorisées uniquement aux rez-de-chaussée et premier étage et sous licence. Tout cela doit être assorti de contrôles drastiques et d'amendes dissuasives.

  1. Utiliser l'arme de la taxe foncière pour favoriser le retour d'un maximum de surfaces vers le marché de la résidence principale : instaurer une taxe foncière réduite pour tous les logements occupés à titre de résidence principale et beaucoup plus élevée pour les bureaux, les logements vacants, les résidences secondaires et les locations de tourisme.

  1. Développer une politique du logement social ambitieuse réorientée vers une vraie mixité sociale. Il faut prendre exemple sur Vienne en Autriche, où 62% des Viennois vivent dans un logement social. La Mairie doit exercer son droit de préemption lors des ventes d’appartements individuels de sorte que le parc social et le parc privé se mélangent dans les mêmes lieux : fin du phénomène de ghetto. Il faut également ré-évaluer le respect des critères d’attribution de logements sociaux tous les ans et sur la base, non pas des revenus d’il y a deux ans, mais sur la base des revenus actuels (très facile depuis la mise en place du prélèvement à la source). Un logement social est par nature temporaire : si la situation de revenus du bénéficiaire s’améliore sensiblement, il doit se tourner vers le parc privé. 

  1. Effectuer un réel contrôle du respect de l’encadrement des loyers (au lieu de laisser le soin aux locataires d’engager des procédures, ce qu’ils n’ont ni les moyens ni le temps de faire). Un service de la Mairie de Paris dédié doit pouvoir être saisi à tout moment par les locataires dont les propriétaires ne respectent pas la loi.

Vivre Ensemble

Beaucoup de nos concitoyens ressentent une baisse de la convivialité, comme si notre contrat social, nos règles de vivre-ensemble n’étaient plus respectées. Ils le ressentent dans leurs rapports entre eux, avec l’augmentation des incivilités, mais aussi dans leurs rapports avec les entreprises et les administrations. Digitalisation forcée, services clients robotisés, mesures appliquées sans discernement ni prise en compte des situations individuelles : le monde d’aujourd’hui devient hostile pour les humains. Les mouvements sociaux des dernières années ont un dénominateur commun : le besoin de respect.

Les parisiens doivent se savoir pris en compte et écoutés, dans le respect et la bienveillance. La Mairie de Paris se doit de créer un environnement qui favorise cette écoute, ce respect et cette bienveillance.

  1. Des maisons de quartier pour une vie de quartier conviviale et accueillir les nouveaux parisiens : Volt propose de créer et héberger dans des locaux municipaux des maisons de quartier associatives qui génèrent de la convivialité dans le quartier. Ces maisons de quartier auront pour but de favoriser l’échange et l’entraide, y compris dans l'accueil des nouveaux arrivants (aide dans les méandres administratifs français et découverte de la ville et du quartier).

  1. Une brigade civile présente partout et à l’écoute des citoyens et citoyennes. La police municipale doit être au service de la collectivité. Elle doit être visible, nombreuse, présente dans nos rues. Son rôle est de faire respecter nos règles de vivre-ensemble mais aussi d’aider et de conseiller les citoyens, de répondre à leurs questions, de les orienter, de prendre leurs signalements et de les remonter, un peu à la manière des Bobbies anglais et de la Brigade Verte de Périgueux. Nous proposons donc une brigade civile, non armée, en uniforme, avec des îlotiers affectés à un secteur donné, pour créer des liens avec la population, et une double mission de service public : accompagner les citoyens (orientation, conseil, renseignement, remontée des signalements de dysfonctionnements) et faire respecter nos règles de vivre-ensemble par la pédagogie et par la verbalisation (jets de mégots ou de déchets, non-respect des passages pour piétons, dégradation des espaces végétalisés, harcèlement de rue, etc.)

  1. Décourager les comportements inciviques :

  • Permettre aux citoyens de porter plainte sur la base de photos et videos (utile pour les cas de non respect des pistes cyclables ou passages pour piétons) avec une prise de plainte facilitée (y compris par voie électronique, par exemple en étendant le champ d’application de l’appli Dans Ma Rue). Bien sûr, il n’est pas question ici d’automatiser les sanctions ! Le principe du contradictoire et le respect des droits de la défense est important pour Volt

  • Développer une grande campagne “C’est ma ville, j’en prends soin”, basée sur des affichages mais aussi en collaboration avec les forces de l’ordre, avec des campagnes de verbalisation ciblées par quartier, l’objectif étant de donner de bonnes habitudes à tous et à toutes dans le respect de tout le monde.

  • Rappeler que le code de la route s’applique à tous, y compris les scooters, vélos et trottinettes : affirmer et faire respecter un principe de base : PRIORITÉ PIÉTONS !

  1. Paris appartient aussi aux franciliens et franciliennes ! Beaucoup de Franciliens travaillent à Paris. Elles et ils sont concernés par ce qui s’y passe autant que les personnes vivant à Paris (elles et ils passent même probablement plus de temps éveillé à Paris que dans leur ville !) mais ils n’ont pas le droit de vote et ne sont pas considérés comme des Parisiens.  Ces personnes doivent se sentir intégrées et avoir les mêmes droits et devoirs que les Parisiens. Nous proposons donc :

  • De faire pression au niveau régional et national pour effectivement intégrer les villes limitrophes dans Paris

  • De faire pression au niveau national pour modifier la loi sur les élections locales : ouvrir la possibilité de se présenter et de voter là où on travaille et pas seulement là où on réside

  • Casser l’effet barrière du périphérique, en le réaménageant là où c’est possible et en le couvrant partout ailleurs

  1. Les citoyens et citoyennes ont le droit de choisir pour leur ville : partout dans notre projet, sur tous les sujets, nous proposons de donner une vraie voix aux citoyens. Car lorsqu’on parle aménagement urbain, pistes cyclables, animations de rue, vie de quartier, etc., ce sont les personnes qui passent chaque jour par ces rues qui sont les mieux placées pour savoir ce qu’il faut faire ! Nous aimerions que ce principe de participation citoyenne soit appliqué pour le maximum de sujets, jusqu’au choix des musiciens du métro ou des artistes de street art chargés de décorer un mur ou une rame de métro. Prenons exemple sur Leipzig : deux fois par ans, ce sont les habitants de Leipzig qui votent pour sélectionner les artistes qui pourront égayer leur ville pendant les 6 prochains mois à l’issue d’un grand week-end où les artistes montrent leurs talents dans toute la ville

  1. Education au vivre-ensemble : Dans le cadre des activités après l’école, Volt propose de généraliser des cours de vivre-ensemble. Sous un format ludique, ces cours auront pour but de former nos enfants au respect d’autrui (égalité de genres, consentement, code de la rue, etc.).

  1. Halte au sexisme administratif. Il est temps de revisiter les procédures applicables au sein de l’administration française pour en expurger tout ce qui représente une discrimination à raison du genre. (Par exemple, voir votre nom apparaître en deuxième position dans la publication des bans même lorsque, dans l’ordre alphabétique, votre nom se place devant celui de votre futur époux ; Lorsque vous divorcez, s’apercevoir que votre espace impots.gouv commun revient automatiquement à votre ex-mari.) Nous avons des lois qui imposent à tous et toutes de respecter l’égalité des femmes et des hommes mais les exemples ci-dessus montrent que l’administration française elle-même ne les applique pas toujours. Commençons déjà par les appliquer à la Mairie de Paris !

  1. Un Paris accessible à tous.  S’assurer que les bâtiments publics soient facile d’accès (pour les handicaps physiques et cognitifs). Améliorer l’accès aux réseaux de bus pour les personnes à mobilité réduite. Verbalisation systématique du non respect des passages piétons pour permettre à tout le monde de traverser la rue. 

  1. Solidarité digitale : des référents digitaux dans chaque Mairie d’arrondissement, chargés d’accompagner les parisiennes et les parisiens dans leurs démarches en ligne (déclaration d’impôts, renouvellement de papiers d’identité, etc.). Un service d’accompagnement à l’accès à l’administration digitale, au nom de la solidarité digitale. Il ne s’agirait pas de faire les démarches à la place des citoyens ou de leur donner des conseils juridiques ou fiscaux, mais simplement de les accompagner dans la navigation sur les plateformes web des administrations.