Migration de main d’oeuvre
1. Relever le défi du marché du travail au niveau européen pour tous les migrants et migrantes
Établir un code européen des migrations pour tous les niveaux de compétences et de salaires.
Créer une plateforme européenne de recherche de compétences pour pallier aux pénuries de main d’ œuvre sur le marché du travail des différents EM.
Créer des programmes «Réussissez en Europe» et «Pool de talents» afin de faire coïncider les demandes des employeurs européens et les compétences des ressortissant.e.s hors UE.
Créer des nouveaux visas tels que : visa pour demandeuses et demandeurs d'emploi, visa de formation professionnelle, visa de recherche d'emploi.
Créer des programmes de mobilité des jeunes.
Lancer un système de « Carte bleue européenne » pour simplifier et harmoniser les critères et procédures d'admission de travailleuses et des travailleurs hautement qualifié.es.
Établir un cadre européen de reconnaissance des compétences pour faciliter la reconnaissance des qualifications et compétences acquises en dehors de l'UE.
2. Voies d’accès sûres au niveau européen
Accorder aux titulaires de visas la liberté de circuler dans l'UE pour avoir accès au marché du travail européen.
Accélérer les procédures de délivrance de visa pour qu'elles durent au maximum trois mois.
Permettre les demandes de permis de séjour à l'intérieur de l'UE pour tous les migrant.es.
Renforcer les droits au regroupement familial pour toutes les personnes travailleuses migrantes.
Mettre en œuvre un système administratif cohérent avec des conditions claires pour permettre de passer d'une situation clandestine au statut de migrant.e économique.
3. Respect des droits des migrant.e.s sur l' ensemble de l’UE
Renforcer l' accès aux droits sociaux.
Protéger la main d’œuvre migrante de l'exploitation par le travail en dissociant les permis de séjour des décisions des employeurs et en augmentant la durée autorisée des séjours.
Créer un « pare-feu » entre les juridictions du travail et la mise en œuvre des règles relatives à l'immigration pour permettre aux travailleuses migrantes et aux travailleurs migrants de déposer une plainte contre des employeurs abusifs.
Appliquer des sanctions européennes strictes et lourdes aux États membres qui connaissent des situations récurrentes d'exploitation de main-d'œuvre migrante.