Retour sur l'Assemblée Générale de Volt Europa à Francfort

Nous étions une grande délégation française, avec plus de 40 de membres , qui pour certains, notamment les délégations parisiennes, Nord et Est de la France ont bravé d'importants aléas de transport ferroviaires, retards, annulations incidents dans la journée de vendredi.

Ils ont été malheureusement privés des discours d'ouverture tôt dans la matinée de Samedi, notamment de celui de notre membre du parlement Européen, Reinier Van Lanschot, et de celui, très inspirant, de la co présidente de Volt Europa Francesca Romana D'Antuono.

Au cours de cette AG, nous avons parlé : restructuration du pôle policy, définition de l’antisémitisme... avec le temps fort : Une marche vers le siège de la Banque Centrale Européenne. 

C’était très excitant de discuter et de rencontrer nos voisins européens, notamment néerlandais et allemands. 

Mais il y avait aussi des représentants de tous les autres pays d'Europe, Espagne, Italie, Portugal, Belgique, Finlande, Slovénie, Estonie pour ne citer que ceux là.

L'ancien président estonien Toomas Hendrik Ilves s'est exprimé longuement à la tribune entre autres sur les raisons qui l'ont poussé à adhérer à Volt, s'engageant dans un parti pour la première fois de sa vie, et sur sa foi en l'Europe, lui qui est à l'origine de l'adhésion de son pays à la communauté européenne.

Parallèlement aux interventions se déroulant dans la salle principale, il y avait un certain nombre d'ateliers dans des salles annexes, dont un sur la Donut théorie présenté par Ina Hoogeland, avec Damian Boeselager et Basile Verhulst.

Les impressions de Perrine Richard :

Le principal est de penser l'économie à travers un donut avec au centre les besoins essentiels (les 12 social développement goals de l'ONU, soit nourriture, santé, sécurité, liberté...) et à l'extérieur les limites planétaires (9 définies et 7 dépassées au niveau mondial). Le gros intérêt est de dépasser les indicateurs classique, exemple PIB par habitant, et de représenter la santé d'une économie sur un seul schéma.

Le gros côté négatif c'est que cela n'aide pas à mettre en œuvre des politiques publiques claires pour résoudre le problème écologique.

D'un point de vue organisation, c'était trop court pour la présentation + débat mais c'est toujours bien de faire réfléchir au delà de croissance.

Nous reviendrons avec de nouvelles impressions sur les ateliers, à suivre...