Elections Israel: Volt France appelle à une cessation immédiate des violences entre Israël et la Palestine

Le 21 décembre, Benjamin Netanyahu annonçait avoir formé le prochain gouvernement.

3 janv. 2023

Les deux partis ultra orthodoxes Shass et Judaïsme Unifié de la Torah (UJT) ainsi que les trois formations d’extrême droite « Sionisme Religieux », Force juive et Noam font ainsi partie intégrante du gouvernement israélien. Depuis les élections de 2019, Netanyahu a cultivé de plus en plus sa relation avec les politiciens d'extrême droite. À côté d'une posture anti-arabe indéniable, le nouveau gouvernement israélien comprend désormais plusieurs partis qui soutiennent ouvertement les colonies illégales sur les territoires palestiniens. 

En effet, les postes comme celui du ministre de la Sécurité nationale et la responsabilité des colonies en Cisjordanie ont été respectivement octroyés à Itamar Ben Gvir, dirigeant de Force juive et Bezalel Smotrich, dirigeant de la formation Sionisme Religieux. Si l’ONU a reconnu par un vote historique l’existence des deux États, Israël et Palestine, le 29 novembre 1947, une résolution pacifique n’a toutefois toujours pas été atteinte. Les conflits se sont succédés : guerre de 1948, guerre de 1967 dite "des six jours", guerre du Liban, première et seconde "Intifada", affrontements et bombardements à Gaza en 2009 et 2015, etc. 

Aujourd'hui, la mise en échec du processus de paix lancé avec les accords d'Oslo est patente. Plus récemment, en Israël, la montée de l'extrême droite renforce les tensions en légitimant des discours et des actes agressifs vis-à-vis des palestiniens et des arabes israéliens. L'absence d'élections au niveau de l'autorité palestinienne, bloquées par la guerre civile larvée entre les forces du Fatah et du Hamas, empêche le peuple palestinien de renouveler ses représentants. Pendant ce temps, l'occupation de la Cisjordanie, entamée il y a plus de 70 ans, se poursuit, la colonisation de son territoire se renforce, ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Palestiniens, alimentant un climat de tensions et de violence perpétuel  au détriment des libertés fondamentales et des droits humains.

Volt France appelle à une cessation immédiate des violences, au gel de la construction des colonies ainsi qu'à une levée des restrictions à la circulation au sein de et entre les territoires palestiniens occupés ainsi qu'à un renfort d'aide humanitaire à la Palestine. Volt rappelle que la reconnaissance pleine et entière de la souveraineté des deux Etats, Israël et Palestine, assortie de garanties mutuelles de sécurité, est la clé de la paix. Volt se remémore les difficultés de créer la paix en Europe et de faire converger des peuples longtemps en guerre et formule le souhait de voir ses membres s'engager aux côtés des diasporas palestiniennes et israéliennes en Europe en faveur d’un dialogue, de la paix et à terme d'une coopération durable et ouverte entre les deux peuples.

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