Après la réouverture de Notre-Dame : Bâtir l'Europe de la culture et du patrimoine ?

Volt France a suivi la réouverture de la Cathédrale Notre Dame de Paris

Nous avons été touchés de voir autant d’artisans de tous horizons, et de tant de savoir-faire à l'œuvre pour la rénovation de ce monument emblématique.

Il est le symbole de notre patrimoine architectural et de notre héritage culturel. L’extraordinaire levée de fonds à l’échelle internationale qui a permis cette reconstruction, a montré combien la culture unissait et qu’il était possible de lui trouver des financements .

De quoi inspirer une fondation du patrimoine européen ? 

Nous avons été heureux de voir autant de personnalités européennes et mondiales réunies pour cette occasion. De voir des visages ukrainiens, belges, luxembourgeois, italiens, allemands, polonais, croates, bulgares, estoniens, finlandais, lituaniens ou grecs, sans mentionner des personnalités d'Afrique et d'Amérique.

La culture française est étroitement liée à celle des autres pays du continent, et notre passé culturel commun est très riche. Les uns et les autres, par leur présence, ont affirmé leur solidarité autour de ce qui constitue le ciment de nos sociétés.

Chez Volt, nous croyons que l'unité de l’Europe se crée avant tout par la culture et le partage de nos valeurs communes.

Ces valeurs, celles de la paix et de l’unité, nous devons  sans cesse les faire vivre. Elles sont les fondements de notre société et ont été la base du projet européen, et nous trouvons important de le rappeler aujourd’hui.

Nous croyons au rapprochement des peuples par la coopération dans le travail qu’on peut mener ensemble, et c'est ce message fort que nous a rappelé cette inauguration solennelle, que les générations précédentes nous ont transmis par sa construction, et que nous avons vécu à nouveau par sa rénovation. 

Dans l'engagement pour la culture, Volt porte des mesures comme :

• une déclaration solennelle selon laquelle la culture est considérée comme un bien essentiel ;

• l’introduction d’un revenu de base européen, permettant notamment d’assurer un revenu décent pour les artistes, artisans et travailleurs et travailleuses de la culture ;

• l’intensification des projets communs réalisés dans le cadre du réseau d’Instituts culturels européens EUNIC, et la fusion de ces instituts en fonction des contextes locaux ;

• le renforcement des programmes de mobilité entre les États de l’Union européenne et entre l’UE et les États tiers afin d'offrir aux artistes, aux artisans et aux responsables d’organisations et institutions culturelles la possibilité de nouer des liens avec leurs homologues et de faire connaître les meilleures pratiques en Europe ;

• la création d'une fondation européenne permettant de susciter un mécénat à l’échelle internationale pour financer la reconstruction, la rénovation et l’entretien du patrimoine architectural et culturel européen.