Réforme de l’UE
1. Une Gouvernance européenne forte
Création d’un Conseil des Ministres et d’un gouvernement à la place de la Commission européenne / un.e chef.fe de gouvernement ou Premier.e ministre élu.e directement par le Parlement européen ;
Un Gouvernement / Conseil des Ministres responsable devant le Parlement européen : vote de confiance et vote de défiance de la part du Parlement ;
Nomination de ministres des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances. Les ministres seront choisis pour leurs compétences ;
Nombre des ministres défini en fonction des besoins du gouvernement de l’UE et non du nombre d’ États membres. Pas plus d’un ministre par État membre ;
Le gouvernement européen n’aura pas d'initiative législative mais la possibilité de proposer des amendements sur les propositions du Parlement ou du Sénat.
2. Un Parlement européen aux pouvoirs renforcés
Pouvoir d’initiative législative accordée au Parlement européen ;
Proposition de nouvelles lois par un groupe politique (23 membres actuellement) ou par un nombre de député.e.s individuel.le.s équivalent au nombre nécessaire pour former un groupe politique ;
Pouvoir de vote en codécision avec le Sénat (voir ci dessous).
3. Un Sénat Européen (deuxième chambre législative)
Création d’un Sénat européen à la place du Conseil de l’Union européenne – ses membres sont élu.e.s par les parlement nationaux, avec le même nombre de membres par État membre ;
Suppression du Conseil européen ;
Vote à la majorité qualifiée surtout pour les sujets concernant la politique étrangère et la sécurité commune – les sanctions ou la fiscalité ;
Vote à la majorité qualifiée renforcée pour les décisions comme celles sur les modifications des traités, les déploiements militaires, ou l'Élargissement de l’UE ;
Pouvoir d’initiative législative, processus de codécision avec le Parlement.
4. Cour Constitutionnelle et Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH)
Création d’une Cour constitutionnelle à la place de la Cour de Justice de l’UE ;
Arrêts de la CEDH contraignants pour l’UE et universels.
5. Union fiscale et monétaire
Prélèvement d’impôts directs et indirects européens sur la consommation non durable et les trop grandes richesses.
Promotion de l'émission de titres de créance pour les investissements de développement répondant aux besoins communs de l’Europe.
Création d’ instruments budgétaires pour réguler les cycles macroéconomiques ;
Encouragement des États membres à rejoindre l’Euro.