La Martinique dans la Communauté caribéenne, une évidence

Jeudi 20 février, la Martinique a officiellement été admise en tant que membre associé à la Communauté caribéenne (Caricom), une organisation régionale qui regroupe 15 États des Caraïbes et six territoires britanniques et néerlandais d’outre-mer.

Volt se réjouit de voir la Martinique rejoindre cet ensemble de 18 millions d’habitants, ouvrant la voie à une coopération économique, culturelle, éducative et sportive renforcée avec ses voisins. 

Volt milite pour la définition d’une stratégie globale d’intégration des collectivités d’outre-mer dans les organisations régionales de leur voisinage : la Communauté caribéenne bien sûr, mais également l’Organisation du traité de coopération amazonienne ou la Communauté du Pacifique.

La poursuite de cette logique d’intégration régionale permettra un développement beaucoup plus équilibré d’économies aujourd’hui uniquement tournées vers la métropole, mais aussi de favoriser des initiatives partagées en matière de prévention des catastrophes naturelles et plus largement de réponse aux impacts locaux du dérèglement climatique.

Tisser des liens avec leur environnement ne pourra qu’être source d’opportunités pour les entreprises, les étudiants et les acteurs culturels de ces territoires.

Au-delà, Volt défend le renforcement des pouvoirs diplomatiques des élus des territoires d’outre-mer dans les dossiers concernant leur voisinage.

En effet, Volt croit fermement que les intérêts des territoires d’outre-mer sont ceux de la France et de l’Europe, et inversement. À ce titre, nous souhaitons que l’État et l’UE soutiennent le leadership des représentants de ces territoires sur les sujets de coopération régionale.

Cette modalité inédite d’action diplomatique permettrait, non seulement à la France, mais plus encore demain à l’UE, de s’investir pleinement dans toutes les régions du monde, d’avoir une diplomatie active sur l’ensemble du globe en plus de faire confiance aux représentants de ces territoires.