Affaires étrangères et Défense

1. Une défense commune

  • Consolider le Fonds européen de Défense (FED) pour la recherche et développement et les acquisitions.

  • Intégrer l'industrie de la défense de l'UE dans le marché intérieur  en éliminant progressivement le protectionnisme industriel national et en créant des économies d'échelle substantielles.

  • Habiliter le ministère de la défense de l'UE à mieux répondre aux besoins d'une union de défense commune.

  • Mettre en place immédiatement des capacités militaires communes au sein d'une « coalition des volontaires ».  Il s'agit d'une première étape rapide vers l'intégration à long terme des forces armées à l'échelle de l'UE. 

  • La formation d'un pilier européen pour l'OTAN en créant un groupe de coordination stratégique UE-OTAN.

2.  Une politique étrangère plus inclusive et plus cohérente

  • Créer un Ministère des Affaires Etrangères de l'Union Européenne (MAEUE), qui représentera uniquement la position de l'UE.

  • Utiliser des étapes réversibles pour intégrer progressivement les nouveaux membres dans l'UE

  • Réformer l'UE pour la préparer à l'élargissement. En remplaçant l'unanimité au sein du Conseil par le vote à la majorité qualifiée afin d'éviter les blocages causés par le veto d'un seul État membre.

3. Une dissuasion stratégique globale

  • Développer un système de défense stratégique capable de contrer les menaces aériennes et nucléaires balistiques.

  • Intégrer les instruments existants (Cyber Diplomatie, cadre de l'UE sur les menaces hybrides) pour créer une véritable Doctrine sur les menaces hybrides

4. Un système international plus équitable 

  • Restructurer le système financier mondial (FMI, banque mondiale), pour promouvoir l'inclusivité, l'équité et le financement de la lutte contre le changement climatique pour les pays en développement

  • Création d'une Assemblée Parlementaire des Nations Unies (APNU) pour renforcer la légitimité démocratique de l'ONU. L'APNU devrait adopter un système de vote représentatif, dans le but de donner à l'ONU le pouvoir d’annuler les vétos des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies.